30% des opérateurs de voyages ne sont pas encore immatriculés . Les hôteliers ne croient pas au changement de politique touristique. L’accès restreint au Mont Saint-Michel énerve. Expedia apporte 3 millions de voyageurs à la France en 2011.

L’Echo Touristique

jeudi 24 mai 2012, par administrateur

L’échéance se rapproche. Le 24 juillet 2012 à minuit, il sera trop tard pour faire une demande d’immatriculation gratuite sur le site d’Atout France. Les présidents de l’APST et du SNAV ont rappelé lors de leurs assemblées générales du18 avril, l’importance de la démarche. "A compter du 25 juillet, les professionnels qui ne se seront pas immatriculés ne rempliront plus les conditions légales pour exercer l’activité d’opérateur de voyages et de séjours. L’APST ne leur apportera donc plus sa garantie financière", a rappelé Raoul Nabet. Le SNAV suivra certainement la même voie.

Les réseaux volontaires s’activent eux-aussi pour communiquer auprès de leurs adhérents. TourCom estime que 10% des agences ne sont pas encore immatriculées. "On envoie tous les 15 jours un email aux agences pour leur rappeler de s’immatriculer", indique Richard Vainopoulos, Président de TourCom. De son côté, AS Voyages publie régulièrement des flash infos et des communiqués sur l’intranet du réseau. "Si certaines agences ne s’immatriculent pas d’ici la date butoir, alors elles sortiront du réseau", confie Philippe de Saint Victor, DG d’AS Voyages. A bon entendeur …

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 Les hôteliers ne croient pas au changement de politique touristique

Selon un sondage MKG Hospitality, la très grande majorité des professionnels interrogés s’attendent au maintien de la politique touristique actuelle après les élections.

Selon le dernier sondage MKG Hospitality, 86% des hôteliers considèrent qu’il n’y aura pas de changement significatif dans l’orientation de la politique touristique de la part d’un prochain gouvernement. Signe que les professionnels du secteur se sentent encore une fois oubliés par les candidats à l’éléction présidentielle.

Un panel de plus de 200 hôteliers, représentatifs des différentes catégories et implantations hôtelières, a été interrogé après l’annonce des résultats du 1er trimestre 2012, plutôt bien orienté. L’heure n’est pourtant pas à l’optimisme : 49% des professionnels qui ont répondu se disent "plutôt attentistes" pour le reste de 2012 et ils sont 29% à se déclarer carrément "pessimistes" pour la poursuite de l’année. Seuls 21% affichent une lueur d’espoir, si le résultat des élections pouvait redonner un coup de pouce à la croissance.
Un premier trimestre décevant

Dans l’ensemble, 62% des hôteliers ont perçu le 1er trimestre 2012 comme moins fréquenté que le trimestre équivalent de 2011.Les deux tiers des hôteliers interrogés constatent que la période électorale se traduit par un impact négatif dans le niveau d’activité. En revanche, aucune guerre tarifaire n’est engagée. Les prix moyens, par une meilleure sélection des canaux de distribution ou à travers le refus de céder aux promotions, restent globalement stables (44%) et s’améliorent même pour un cinquième des hôteliers interrogés (20%). La marge de manœuvre est plus élevée dans l’hôtellerie haut de gamme, qui profite toujours de la présence d’une nouvelle clientèle étrangère.

Néanmoins, le contexte tarifaire reste délicat, car la hausse de TVA, passée de 5,5% à 7%, n’a pas été entièrement répercutée dans les tarifs affichés. Seuls 25% des hôteliers ont joué la transparence fiscale totale, les autres ont en partie, voire parfois totalement, absorbé le différentiel de 1,5% de hausse de la TVA depuis le 1er janvier dernier sur l’ensemble des prestations hôtelières.

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 L’accès restreint au Mont Saint-Michel énerve

Le Mont Saint-Michel n’est désormais plus accessible qu’en navette ou à pied, dans des conditions qui sont loin de satisfaire tous les élus et professionnels.

Un nouveau parc de stationnement a été créé à 3 km du site dans le but de lui rendre son caractère insulaire grâce au remplacement de la digue par un pont en 2014. Un aménagement qui rencontre l’opposition de certains acteurs du tourisme et de la région Bretagne. L’an dernier, les tour-opérateurs japonais avaient fait pression sur des élus, regrettant que le nouveau point de départ des navettes soit situé à 800 mètres à pied du futur parking.

Selon l’AFP, "il faut marcher au moins 900 mètres, des premières places attribuées au public sur le nouveau parking jusqu’au point de départ des navettes (...) puis 390 mètres, du point d’arrivée au mont". Par ailleurs, le Conseil régional de Bretagne envisage "un retrait définitif de ce projet" si certains problèmes ne sont pas réglés. "Nous considérons que l’articulation entre les navettes et les parkings n’est pas cohérente" a expliqué le président du Conseil régional, Jean-Yves Le Drian (PS).

Ce projet, confié à Veolia Transdev, a connu plusieurs retards. Samedi dernier, les navettes ne pouvaient transporter que 66 personnes, contre 95 annoncées. Par ailleurs, la mise en service des navettes hippomobiles a été repoussée.

Le Mont Saint-Michel attire 2,5 à 3 millions de touristes chaque année. C’est le deuxième monument national le plus visité après l’Arc de Triomphe.

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 Expedia apporte 3 millions de voyageurs à la France en 2011

Quelque 3 millions de voyageurs du monde entier ont réservé un séjour en France via les différents sites du groupe Expedia en 2011.

L’américain Expedia a vendu 94 millions de nuitées en chambres d’hôtel l’an passé, sur l’ensemble de ses sites incluant Egencia, Hotels.com et Venere.

Résultat : la France garde une place de premier choix dans le coeur des visiteurs en provenance des quatre coins du globe. L’an dernier, 3 millions de clients du groupe l’ont découverte au travers d’un séjour, suite à l’achat d’un hôtel ou d’un forfait (ce chiffre n’incluant pas les vols secs).

Les voyageurs américains sont les premiers à avoir visité l’Hexagone en 2011, mais ils sont talonnés de près par leurs homologues britanniques et italiens. Viennent ensuite les Allemands et les Espagnols.

Si la première destination mondiale est plébiscitée par les Européens, elle attire également des touristes plus lointains, toujours selon les ventes "séjours" déclarées par l’agence en ligne. La France est la deuxième destination favorite en Europe, derrière l’Italie, pour les voyages achetés sur les sites d’Expedia depuis les États-Unis, l’Amérique latine et l’Europe. C’est aussi le pays européen préféré des clients japonais du groupe américain.
Croissance des pays émergents

Ce qui marque le plus Expedia en 2011, c’est la part grandissante du nombre de touristes attirés par la France en provenance des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).
Parmi les destinations françaises préférées des clients d’Expedia, Paris truste sans surprise la première place. La ville lumière se place en quatrième position du Top 10 mondial des destinations hôtelières, derrière Las Vegas, New York et Londres.

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