Les possesseurs de smartphone, c’est-à-dire tout le monde (ou presque) dans quelques années, l’utilisent désormais partout, tout le temps, pour tout. Bien sûr, ils veulent que leur téléphone réponde à la question "je suis ici, dites-moi ce qu’il y a autour de moi", mais ils veulent aussi avoir un accès au web, à tout le web, y compris, par exemple, pour préparer, entre deux rendez-vous, leurs vacances de l’année prochaine. Face à ces usages, les acteurs font évoluer leurs stratégies en fonction surtout de leur propre maîtrise des enjeux marketing liés aux technologies mobiles.

Leur premier réflexe a été de créer des applications répondant aux besoins spécifiques du "mobinaute", qu’il s’agisse de faciliter son enregistrement à bord d’un avion ou de lui faire découvrir une destination autrement, grâce à la réalité augmentée, par exemple.
Parallèlement, un certain nombre d’infomédiaires (dont certains sont des pures players du mobile) ont investi massivement, pressentant tout l’intérêt qu’il y a à proposer des informations qualifiées non seulement en fonction de la requête du “mobinaute”, mais aussi en fonction de l’endroit où il se trouve. Après une phase d’apprentissage parfois coûteuse, ils maîtrisent désormais les enjeux techniques et stratégiques, tandis que de nouveaux business models se mettent en place.
Après avoir centré leurs développements sur la création de services “plus” géolocalisés, les opérateurs les plus avancés mettent désormais le mobile au cœur de la gestion de leurs relations clients. Car, avec la géolocalisation, l’autre enjeu majeur des stratégies mobiles est l’hyperpersonnalisation.
On pressent la puissance de telles stratégies marketing, capables de croiser données hyperpersonnalisées et informations géolocalisées. Si, aujourd’hui, les stratégies mobiles sont des “extensions” des stratégies internet, ce ne devrait plus être le cas demain ; de périphériques, les stratégies mobiles deviendront centrales. À terme, le m-tourisme devrait supplanter l’e-tourisme.

SOMMAIRE

1. Internet mobile - Une évolution qui cache une révolution
2. Destinations - Créer des services à forte valeur ajoutée
3. Infomédiaires - La phase d’apprentissage est terminée
4. Opérateurs - L’heure du m-marketing a sonné
5. Destinations - Définir des stratégies globales

Enjeux et défis des technologies mobiles pour le tourisme

Le marché des services mobiles liés au tourisme est sur le point de devenir le premier marché du "m-commerce". L’une des principales innovations des plates-formes mobiles est qu’elles permettent, grâce aux fonctions de géolocalisation, de prendre en compte le contexte d’utilisation sans qu’il soit besoin d’expliciter sa requête via un moteur de recherche. Cette “contextualisation” des informations et des services constitue l’une des ruptures essentielles dans les usages des technologies de l’internet mobile. Un autre aspect essentiel des services mobiles est lié à l’usage des technologies “sociales”, qui deviennent le vecteur de nouvelles formes de recommandations pour les usagers lors de leurs déplacements. Les enjeux concernant l’évolution du m-tourisme sont multiples et sont liés à : l’évolution des systèmes de géolocalisation, la réutilisation des données publiques (open data), le développement de l’“internet des objets” (objets électroniques connectés, réalité augmentée…), la montée en puissance des technologies de paiement sur mobile.

- L’enjeu des technologies mobiles dans le tourisme

Le tourisme sur mobile a bouleversé les attentes des visiteurs et leur mode de consommation de produits touristiques. Forte de ce constat, la Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS), et notamment la sous-direction du tourisme et le service des technologies de l’information et de la communication, accompagne les professionnels du secteur dans leur stratégie mobile, afin de les aider à exploiter au mieux ces nouveaux usages dans le développement de leur offre.

- Le m-tourisme, prolongement du e-tourisme

Parmi la population d’e-touristes équipés de smartphones, 35 % ont utilisé leur téléphone pour préparer leurs séjours de loisirs en 2011, ce qui correspond à 3,3 millions de personnes. Ils étaient 19 % en 2010 et 16 % en 2009. Le m-tourisme révèle des usages complémentaires du e-tourisme, le voyageur pouvant prolonger intelligemment, grâce à son smartphone, les étapes de préparation de son séjour réalisées via l’internet fixe et animer son séjour de façon géolocalisée.

- Perspectives du m-tourisme à l’heure de la généralisation de l’usage des mobiles

Médiamétrie recense 19 millions de “mobinautes” français en décembre 2011. Le m-tourisme permet de : s’informer avant le voyage et pendant le voyage, pour obtenir en temps réel une information actuelle, contextualisée et géolocalisée ; s’organiser et réserver, y compris pour modifier des dispositions déjà prises ou pour faire des réservations de dernière minute ; faciliter, fluidifier et accélérer le temps passé au point de départ et d’arrivée, gare ou aéroport, et rendre plus agréable le temps de trajet ; rechercher des avis de voyageurs, partager photos et expériences pendant le voyage… Les opérateurs du monde aérien et ferroviaire, notamment, déclinent déjà une palette de services adaptés à chaque étape ou contexte d’un trajet. Pour l’avenir, la tendance de fond qui semble se dessiner est l’intégration du smartphone dans un parcours d’utilisation mêlant expériences statiques (sans déplacement, potentiellement sur l’écran de l’ordinateur) et en mobilité, avec une coexistence “sans couture” de tous les écrans de l’utilisateur (PC, tablette, smartphone, voire télévision, console et voiture). Pour les utilisateurs comme pour les fournisseurs de services, les offres doivent rester simples et lisibles. Paradoxalement, le mobile, qui devrait modifier notre rapport à l’espace, transforme plus profondément encore notre rapport au temps. La technologie doit s’effacer au profit de l’usage : elle n’a de sens que si elle nourrit l’expérience de l’utilisateur.

- Le téléphone mobile, "couteau suisse" de la communication touristique

En un temps record, le téléphone mobile est devenu un outil adopté de façon massive par le monde entier. La téléphonie possède d’ailleurs un atout que le web ne possède pas : la possibilité de se géolocaliser de façon précise grâce aux terminaux GPS et GSM embarqués dans un téléphone mobile, qui rendent ainsi toute navigation intelligente. L’accès aux services mobiles a totalement transformé le rapport entre les collectivités territoriales et leurs différents publics. Nous entrons dans un monde de collaboration, d’échange et de partage. Les utilisateurs sont non seulement consommateurs, mais également acteurs de la construction du service ou du produit. Le téléphone mobile est désormais un acteur essentiel du tourisme.

- M-tourisme institutionnel. Penser avant tout au client !

En France, les territoires investissent massivement dans le développement d’applications et de sites mobiles. Le développement de ces services mobiles s’accompagne rarement d’une analyse préalable sur les besoins en informations des visiteurs, et sur la façon dont ils peuvent être satisfaits par les différents outils. Toutes les applications, tous les services mobiles n’ont pas la même utilité et la même vocation. Il est possible de distinguer plusieurs types d’applications et de services mobiles : les services mobiles généralistes, les services mobiles “d’interprétation du milieu”, les services mobiles de préparation au séjour. Pour réussir leur développement sur mobiles, les destinations doivent respecter quelques règles simples : refuser la standardisation des sites et des applications ; faire l’effort d’une créativité “utile” ; retenir la bonne échelle géographique ; enrichir l’expérience de visite par des contenus adaptés.

- Vox inzebox donne à vivre au visiteur dans ses applications mobiles

Les applications mobiles vont dans le sens de la simplification de l’usage. Si elles permettent de faire de nouvelles choses, en facilitant l’ergonomie, elles doivent aussi apporter une réelle valeur ajoutée. Un touriste qui visite une ville, par exemple, a, en général, deux problèmes : le premier est de savoir précisément où il se trouve ; le deuxième est de savoir ce qu’il regarde. Impliquer le visiteur est essentiel pour pour valoriser l’expérience de visite et provoquer une adhésion à un territoire. Cette implication passe par l’émotion, par le web social, par le jeu… L’application Cinépaca, par exemple, est une application dédiée au cinéma en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Quand l’utilisateur de cette application se promène dans la région et qu’il passe à côté d’un endroit où une scène mythique du cinéma a été tournée, son smartphone se met à vibrer. Il peut alors voir l’extrait du film concerné… Vox inzebox fabrique et diffuse des guides (audio et vidéo) de visite de régions, de villes, de quartiers, de sites touristiques, en France et en Europe.

- Avec Escapado, le m-tourisme est en marche

Développé par le pays Une Autre Provence, le projet Escapado a notamment pour objectifs de mieux qualifier l’offre de randonnées et balades, d’en faire un marqueur fort de l’identité du pays et de rassembler tous les acteurs autour d’un projet commun. Escapado propose plusieurs services fonctionnels. Le premier est un portail internet qui permet de rechercher son itinéraire. L’usager peut ensuite identifier les points d’intérêt de la balade, voir des photos et vidéos, consulter la météo locale… pour enfin imprimer la fiche circuit en format PDF, envoyer la trace GPX vers son GPS ou enfin mettre la balade dans son carnet de route, et ensuite les récupérer depuis son terminal mobile (tablette ou smartphone). La réussite globale d’Escapado ne peut masquer les problèmes rencontrés durant la mise en œuvre du projet comme, par exemple, réaliser un back-office unique permettant un affichage adapté à un site internet, mais aussi à des solutions mobiles (responsive design), ou s’assurer de la bonne compréhension du projet et des outils par les partenaires locaux pour ensuite s’assurer de leur relais auprès du public. Grâce à Escapado, le pays Une Autre Provence est passé du territoire de projet à l’esquisse d’une destination touristique. Un nouveau cap doit maintenant être franchi et de nombreux projets sont en cours.

- Les applications et sites mobiles de l’Aisne. Retour d’expérience

"Application mobile des Villes d’art" est un projet collaboratif qui a réuni les trois Villes d’art et d’histoire de l’Aisne (Laon, Soissons et Saint-Quentin) et l’agence de développement et de réservation touristiques de l’Aisne. Les applications mobiles développées dans le cadre de ce projet répondent au cahier des charges suivant : une application spécifique par ville, adaptée à l’usage en mobilité ; un service “plus” pour le visiteur, une expérience utilisateur ; des contenus travaillés spécifiquement pour le mobile ; une offre résolument réduite, un best of ; une mise en avant des contenus rich media réalisés en “mode projet” collaboratif ; une utilisation des fonctions “natives” des téléphones, plus simples pour l’utilisateur ; une exploitation des données issues de la base Tourinsoft, outil utilisé par les trois offices de tourisme. Parallèlement ou consécutivement à ce projet, d’autres sites et applications mobiles ont vu le jour au sein de l’ADRT Aisne.

- Le m-tourisme. Une Évolution indispensable qui ne fait pas la révolution

Le mobile joue déjà un rôle significatif dans la préparation des voyages des Français. C’est dans le transport, et notamment dans le transport aérien, que les développements en matière de mobilité sont le plus avancés. L’offre de services mobiles des chaînes hôtelières est également très développée. Celle des destinations touristiques est en cours de structuration. Globalement, les opérateurs considèrent le mobile comme un outil permettant d’apporter plus de services à leurs clients. Le mobile n’a pas vocation à se substituer aux autres canaux d’information et de distribution, mais à les compléter. Grâce au mobile, les infomédiaires sont en train de renforcer leur capacité à capter la majeure partie de l’audience mobile. Ils développent, à grande échelle, des contenus d’information adaptés à la mobilité et maîtrisent les données de profil, ce qui leur permet de personnaliser l’offre de services et d’“interfacer” entre eux leurs contenus et technologies.

- Créer une application de m-tourisme. Conseils utiles à la lumière de l’expérience de Cityzeum Travel

Les usages en situation de mobilité touristique (et les consultations depuis un mobile) répondent à des exigences différentes de celles des usages à partir d’un ordinateur fixe. Ce serait une erreur de penser que le mobile est juste une extension en mobilité de son offre web. Parmi les conseils stratégiques que l’on peut donner aux porteurs de projet d’applications de m-tourisme, on peut citer : analyser de près et comprendre les usages du m-tourisme ; définir le modèle économique de son application ; faire connaître son application ; éviter un certain nombre de pièges, et notamment celui de payer trop cher ou de tenter de reproduire en mobilité l’expérience d’utilisateur web. Cityzeum Travel est une start-up dont l’ambition est de construire le premier groupe d’infomédiation touristique francophone, permettant ainsi la mise en relation entre des millions de voyageurs en recherche de voyages et les professionnels du tourisme publics ou privés. Les différents services édités par la société suivent le cycle de vie du voyage : avant, pendant et après le voyage. (7 pages)

- Créer une application mobile, ce n’est pas si facile ! Les enseignements de Dismoioù

Dismoioù est un service collaboratif de recommandations de bonnes adresses. L’expérience de la création de Dismoioù, au cœur de la révolution mobile en cours, n’a pas été un long fleuve tranquille et a donné lieu à de nombreuses remises en cause tout au long de son développement. Parmi les enseignements que l’on peut tirer de cette expérience, il faut retenir tout d’abord que l’usage mobile est déjà une réalité et le sera durablement, et qu’une application mobile doit être conçue en visant une situation d’usage (use case). Les institutionnels du tourisme doivent travailler sur l’agrégation et la mise à jour du contenu, qui restent la clef pour les utilisateurs. Avant de créer des applications mobiles, ils doivent s’assurer que leur site internet est bien compatible avec une lecture sur mobile. Enfin, ils ont tout à gagner à la mise en place des partenariats de distribution de contenus avec les applications les plus importantes.

- "Dites-moi ce qu’il y a autour de moi". La solution Sentinelo

Dismoioù est un service collaboratif de recommandations de bonnes adresses. L’expérience de la création de Dismoioù, au cœur de la révolution mobile en cours, n’a pas été un long fleuve tranquille et a donné lieu à de nombreuses remises en cause tout au long de son développement. Parmi les enseignements que l’on peut tirer de cette expérience, il faut retenir tout d’abord que l’usage mobile est déjà une réalité et le sera durablement, et qu’une application mobile doit être conçue en visant une situation d’usage (use case). Les institutionnels du tourisme doivent travailler sur l’agrégation et la mise à jour du contenu, qui restent la clef pour les utilisateurs. Avant de créer des applications mobiles, ils doivent s’assurer que leur site internet est bien compatible avec une lecture sur mobile. Enfin, ils ont tout à gagner à la mise en place des partenariats de distribution de contenus avec les applications les plus importantes.

- Wipolo, l’application de voyage qui veut devenir incontournable

Wipolo est un service, web et mobile, et un réseau social permettant aux voyageurs de centraliser, d’organiser et de partager leurs voyages avec leurs amis. À l’origine destiné essentiellement aux voyageurs d’affaires, Wipolo est un outil pratique post-réservation, permettant aux voyageurs fréquents de disposer de toutes leurs informations de voyage sur eux à tout moment. Comme Deezer ou Spotify dans la musique, Daily Motion dans la vidéo, Wipolo a l’ambition de devenir le service de référence dans l’univers du social travel.

- Les visites sur mobile représentent 30 % du trafic web de Skyscanner

Skyscanner.fr est un site de comparateur de vols, dont le rôle est d’aider les consommateurs à trouver les meilleurs prix pour leurs billets d’avion et d’apporter un “trafic” le plus qualifié possible à ses partenaires. Sa stratégie est d’être présent sur le plus de plates-formes possible et pour le maximum d’outils. Les applications mobiles proposées, disponibles en 30 langues, ont atteint, en septembre 2012, les 10 millions de téléchargements. Il est probable que, dans un an environ, plus de la moitié des clients de Skyscanner accéderont à ses services via un support mobile.

- Air France transporte des voyageurs hyper-connectés

Le site mobile constitue le socle de l’offre mobile d’Air France. Il a été conçu avant tout comme un service d’accompagnement du voyageur en mobilité proposant, de façon optimisée, un accès facile aux services d’enregistrement et d’embarquement, à la réservation du billet, à l’achat, à la visualisation de sa réservation et de sa modification, au choix du siège… Les applications proposent un contenu fonctionnel sensiblement identique à celui du site mobile.
Pour l’avenir, Air France développe un important projet qui croise mobile et gestion de la relation clients (CRM). Via les applications mobiles, il est possible d’envoyer gratuitement des notifications de type “push”, qui peuvent être informatives, opérationnelles (en lien avec un voyage) ou commerciales. De plus en plus, la stratégie mobile d’Air France influe sur sa stratégie internet, voire la dirige.

- Le mobile, un outil essentiel de la gestion de la relation clients du groupe Accor

Parmi les canaux numériques de vente proposés par les hôtels du groupe Accor, le mobile est celui qui croît le plus vite. Aujourd’hui, 1 % du chiffre d’affaires du groupe est réalisé via les smartphones. Jusqu’ici, sa politique, en matière de mobiles, a concerné la réservation : permettre au client d’acheter simplement et rapidement via ce nouveau canal particulièrement efficace. Pour l’avenir, il a l’objectif plus large d’accompagner le client tout au long de son cycle de voyage, dans le cadre d’une politique de gestion de la relation clients très “englobante” (du début du processus d’achat jusqu’au départ de l’hôtel).

- Best Western France met son offre en avant sur tous les écrans !

La mission et l’obsession de Best Western sont de renforcer l’efficacité et la visibilité de la distribution directe hôtelière, afin d’aider ses hôteliers adhérents à moins dépendre des intermédiaires coûteux et, ainsi, à optimiser les recettes de leurs entreprises. L’arrivé du mobile, en tant que nouveau canal de distribution, représente une formidable chance pour une marque hôtelière comme Best Western. Le déploiement de la stratégie de Best Western s’est articulé de la façon suivante : être présent rapidement sur les terminaux mobiles (devices) ; améliorer l’expérience de l’utilisateur en développant une application “native” Iphone et Ipad orientée vers la réservation ; étendre cette nouvelle expérience client à l’ensemble des smartphones du marché. Pour l’avenir, les enjeux de cette stratégie sont : accompagner le client tout au long de son séjour ; créer une expérience multicanal unifiée ; penser feedback et amélioration continue.

- La distribution et la vente en ligne sur support mobile. Un enjeu majeur pour l’hôtellerie

Sur le segment de l’hôtellerie, Availpro a relevé une explosion du nombre de recherches de disponibilité. La recherche sur support mobile se fait notamment lorsqu’on a un moment de libre (transport, déjeuner…). En revanche, l’affinage de la recherche, puis l’acte d’achat pour des produits de voyage se font souvent le week-end, avec la ou les personnes impliquées dans l’achat de la prestation. Pour les hôteliers, les enjeux liés à la mobilité sont multiples et passent, pour une partie, par les moteurs de réservation comme Availpro, solution on line qui permet aux hôteliers indépendants, chaînes et résidences hôtelières de vendre leur offre directement sur leur propre site internet, sur leur site mobile ou leur page Facebook grâce à un moteur de réservation dédié. Le groupe d’hôtels parisiens Hôtels Paris Rive Gauche, par exemple, a développé un site mobile avec moteur de réservation, mais aussi une application dédiée à leurs hôtels à télécharger sur son smartphone ou Ipad (le tout connecté au système central de gestion des données Availpro).

- Interhome partage la qualité de ses locations sur les terminaux mobiles

Interhome propose depuis août 2012 un nouveau site mobile spécialement adapté aux besoins des utilisateurs de smartphones. Désormais, les clients peuvent rechercher plus facilement une maison et un appartement de vacances, et ce, directement via leur téléphone mobile. Avec la fonctionnalité “partager ce logement”, Interhome propose aux “mobinautes” de faire découvrir à leurs amis le logement qu’ils ont remarqué. Le fait de coupler le site avec des réseaux sociaux permet de démultiplier la recommandation de la part des clients auprès de leurs amis.

- La croissance rapide du mobile incite Voyages-sncf.com à aller toujours plus vite

La partie mobile de Voyages-sncf.com a démarré dès 2007, avec la mise en ligne d’un site web lisible depuis les smartphones (en “.mobi”). Elle a été suivie, entre 2009 et 2011, de la sortie de plusieurs applications mobiles, d’abord pour Iphone (2009), puis sur l’ensemble des plates-formes. Sur le mobile, Voyages-sncf.com a donc souhaité un développement progressif mais rapide. Aujourd’hui, le mobile représente 4 à 5 % de son volume d’affaires. Le succès du m-commerce tient à la capacité de faire le tri de l’information et de l’orienter en fonction des besoins et attentes du client. Le smartphone impose une logique de personnalisation extrême – c’est ma galaxie, mon écosystème – et une exigence de rapidité et de simplicité très marquée. Voyages-sncf.com fait donc évoluer ses applications vers une personnalisation des services toujours plus poussée. Sur les tablettes, il lui faut réussir le défi de l’inspiration de voyages.

- Odigeo fait de la mobilité un axe stratégique prioritaire

Quand l’usage des smartphones a commencé à se développer, fin 2010, Go Voyages a proposé une application Iphone répondant à son cœur de produit : les vols secs. Désormais, la mobilité est un des projets majeurs d’Odigeo, pour aller au-delà des fondamentaux aujourd’hui proposés. L’objectif affiché est de vendre plus de produits, d’accompagner le voyageur pendant tout son séjour et de le faire partager son avis, son expérience de voyage.

- M-tourisme institutionnel. Panorama des enjeux, conseils pratiques

La "mobiquité" est une révolution irréversible. Elle n’a que quatre ans et, déjà, les éléments techniques qui la composent sont fixés. Tout ce que fait un site web, une application peut le faire. L’inverse n’est pas vrai : un site web ne sait pas activer directement certaines fonctions “natives” du smartphone, comme l’appareil photo ou l’accès au carnet de contact. En revanche, en tant que logiciel, l’application dépend d’un système d’exploitation (OS) particulier, tandis que le site web est utilisable sur tout smartphone et sur tout terminal disposant d’un navigateur. Les technologies liées au mobile sont plus sophistiquées que celles qui formaient la première vague de la révolution internet. Face aux enjeux du m-tourisme, les organismes de tourisme doivent élaborer une stratégie mobile pluriannuelle, qui doit permettre de répondre aux questions suivantes : quelles sont mes missions et comment puis-je améliorer la manière de les exercer ? quels sont les services sur lesquels ma structure doit être incontournable ? de quels outils ai-je besoin, qu’ils soient “papier” ou numériques ? quels sont les changements que cela implique dans mon équipe ?

- Appel à l’e-mobilisation ! Pour une révolution mobile raisonnée des destinations

Trop nombreux sont encore les territoires et les destinations qui mettent dans leurs priorités le développement d’applications ou de versions mobiles de leurs sites web, centrées sur leurs logiques territoriales. Certains territoires toutefois œuvrent à de véritables e-mobilisations. Les leviers de la performance sont alors : la qualité des hommes et des femmes qui pilotent ces dispositifs ; la juste vision de la compétitivité du territoire sur le marché régional, national et mondial ; une réflexion pertinente sur les services en mobilité à forte valeur ajoutée à déployer ; quelques outils et méthodes de travail permettant de créer le consensus et de motiver le partenariat. Dans une telle optique, un site ou une application mobile peut devenir un puissant outil fédérateur des énergies, transcendant les territoires administratifs et incitant les visiteurs à l’itinérance.

- Le projet "m-tourisme" du Béarn-Pays basque. Cohérence, partage et efficacité

Le projet “m-tourisme” du Béarn-Pays basque s’est fixé trois objectifs : développer des outils en fonction de besoins identifiés ; assurer une continuité territoriale en mobilité, gage d’une accessibilité aisée à l’information ; favoriser les économies d’échelle, en mutualisant un dispositif technique de génération de sites web mobiles. L’outil développé repose sur une “technologie propriétaire”. Une mutualisation des évolutions est prévue avec les premiers clients (offices de tourisme de la Côte basque), ainsi que les futurs clients (avec, à terme, la création d’un club utilisateur). L’outil de création et de gestion des sites, le site portail mobile du CDT [www.mon64.com] et deux sites pilotes de territoire [monbearn.com et monpaysbasque.fr] ont été livrés en juillet 2011. Depuis, deux autres sites ont vu le jour et un troisième est en cours. La création de sites mobiles thématiques est également prévue. Chaque création de site mobile fait l’objet d’une démarche en “mode projet”.

- Le m-tourisme, brique essentielle de la stratégie de la destination Alsace

Le comité régional du tourisme d’Alsace, l’agence de développement touristique du Bas-Rhin, l’agence de développement du tourisme de Haute-Alsace et le RésOT (Réseau des offices de tourisme d’Alsace) ont décidé de conjuguer leurs compétences pour définir une stratégie numérique commune. Le site tourisme-alsace.com a pour principale vocation de séduire, d’informer l’internaute, de l’aider à préparer son séjour et lui permettre de réserver avant le séjour. Pendant le séjour, le site mobile tourisme-alsace.mobi a pour objectif d’accompagner le “mobinaute” en Alsace en l’informant sur l’offre autour de lui ou sur le lieu dans lequel il souhaite se rendre pour ses visites. Les données proviennent du système d’information touristique régional, le LEI, géré par le RésOT-Alsace et alimenté au niveau local par les offices de tourisme. Pour l’avenir, l’enjeu de la destination, en matière de m-tourisme, consiste à passer de l’information brute à la proposition ou à la suggestion.

- 13 % de l’audience d’encharentemaritime.com passe par le mobile

La définition de la stratégie mobile de Charente-Maritime Tourisme a été intégrée à une réflexion plus globale sur sa stratégie e-tourisme. La plate-forme e-tourisme mutualisée du CDT est composée de “briques” open source communicantes. Cette même information vient alimenter le dispositif mobile, mis en place en 2011, qui est constitué d’un site mobile (charente-maritime.mobi) et d’une application (Iphone et Android). L’application propose essentiellement les événements et activités, les points d’intérêt situés à proximité, des guides audio et une redirection vers le site mobile pour les prestations d’hébergement, de restauration.

- Le concept Internet de séjour. L’accès personnalisé et "sans couture" à l’information de la destination

Le concept Internet de séjour© repose sur l’idée que les touristes ont besoin d’être informés pendant leur séjour sur les activités qu’ils peuvent découvrir et consommer sur place. Internet de séjour repose sur le principe suivant : à travers toute une panoplie d’outils (wifi gratuit dans la destination, site web de séjour, solutions mobiles, accueil physique dans les offices de tourisme et éditions “papier”), les touristes sont incités chaque jour à “consommer” la destination. Avec le concept Internet de séjour, l’information et la commercialisation du territoire peuvent enfin devenir une réalité en démultipliant les occasions de contacts. Grâce à ce concept, les prestataires peuvent enregistrer une réelle augmentation d’activité.

- L’OT de Biscarrosse, office de tourisme du futur, n’oublie pas le m-tourisme

Afin de libérer du temps aux conseillers en séjour, au profit des clientèles les plus demandeuses de contenu informatif, l’office de tourisme de Biscarrosse a automatisé les tâches répétitives du personnel d’accueil (disponibilités des hébergements, affichage automatique de la météo, des animations ou d’informations sur les plages…) et a développé un accueil numérique répondant aux attentes de sa clientèle. Cet accueil numérique intègre le mobile, avec notamment le développement de deux applications mobiles : Ibisca (réservation d’hébergement et disponibilités, loisirs, météo, transports, santé, agenda, services publics, associations, commerces…), Ibisca 360 (25 panoramas en 360° sur le patrimoine naturel et culturel de la cité) et le site mobile biscarrosse.mobi. Au-delà, cet accueil numérique fait partie d’une stratégie numérique globale dans laquelle l’ensemble des partenaires de l’office de tourisme sont parties prenantes.

- Villard-de-Lans. D’un territoire touristique à une destination numérique

Pour redynamiser l’image de la destination, la station de Villard-de-Lans a décidé de prendre le virage du numérique. Le m-tourisme est l’un de ses axes privilégiés de développement. La stratégie mobile a démarré en se focalisant sur la diffusion de flashcodes. Ces codes-barres en 2D ont fleuri sur une très large variété de supports : cartes postales prêtes à signer, sets de table ludiques aux couleurs de la station, cartes de visite de Madame le Maire, vitrine numérique de l’office de tourisme… La stratégie s’est poursuivie par une présence massive sur les réseaux sociaux. Elle est mise en œuvre à budget constant pour les missions de promotion et de communication. Elle se poursuit par le développement de nouveaux services numériques au bénéfice de la satisfaction du client et des acteurs de l’offre. (5 pages)

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