Les JO 2024 à Paris, une aubaine pour l’emploi dans le tourisme ?
TourMag
"Sur les cinq à onze milliards d’euros de retombées économiques estimées par le comité d’organisation des JO, le tourisme est le secteur qui en profiterait le plus, avec 30% de retombées. L’emploi notamment en sortirait gagnant. "
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mercredi 31 janvier 2018, par
TourMag
e secteur du tourisme devrait largement profiter de l’accueil des Jeux olympiques à Paris, en 2014, si l’on en croit une étude d’impact du Centre de Droit et d’Economie du Sport publiée en 2016.
Difficile de se projeter en 2024, à l’aube de l’année 2018. Cependant l’organisation d’un événement sportif de cette ampleur attirera assurément de nombreux visiteurs sur le territoire. Et pour les accueillir au mieux, il faudra embaucher. L’étude prévoit entre 119 000 créations d’emplois équivalents temps plein selon la fourchette basse, à près de 247 000 emplois pour la partie haute dans la construction, l’organisation et le tourisme.
« Forcément, il y aura une hausse de l’activité dans tous les secteurs et des embauches. Mais des embauches précaires, un ou deux mois avant et pendant les JO », affirme Mumtaz Teker, président de Partir en France, administrateur des Entreprises du voyage et à la tête de Magic Ways. Difficile pour l’heure de donner un chiffre.
« Les besoins de mobilités des visiteurs, des athlètes, des médias et du comité d’organisation mais aussi des divers partenaires et sponsors seront importants, affirme Cyril Darbier, président de la Commission Tourisme de la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (FNTV). De nombreux transferts auront lieu des gares, aéroports, zones hôtelières vers les sites des épreuves lors de la période intense du 2 au 18 août 2024 pour les Jeux Olympiques, mais également lors des compétitions paralympiques du 5 au 14 septembre 2024 ».
Le constat est le même du côté de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH). « Ça va complétement bouleverser les habitudes d’un mois d’août habituel. On va être obligé de faire du yield, il y aura un impact sur les prix », constate Jean-Marc Banquet d’Orx, président UMIH Ile de France.
Et côté emploi ? « J’ai interrogé le groupe Gasté, propriétaire de plusieurs bars dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, ils envisagent de recruter 50% d’extras maîtrisant des langues étrangères, en plus de leurs employés permanents », donne-t-il à titre d’exemple.
- S’adapter à l’afflux de visiteurs
- Une hausse de l’activité ? Quid des croisières sur la Seine ?
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